Il faut ne pas avoir de cœur pour ne pas frémir à l'écoute de l'audio de Brigitte Anguilet qui a fuité sur les réseaux il y a quelques jours.
Suspendue de ses fonctions de PCA de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), comme la directrice générale, Audrey Christine Chambrier Voua, elle ne comprend pas que le ministre de la Santé l'accuse de détournement de fonds et de malversations.
"Je n'ai jamais rien pris au cours de ma carrière, si ce n'est mon salaire. Qu'on apporte la preuve de ce dont on m'accuse sur la place publique", dit-elle en substance dans son message vocal.
Si l'annonce de sa suspension a ravi beaucoup de monde dans un premier temps, la diffusion de son message a fini par faire douter de la véracité des faits. Comme Metandou : "En écoutant cette dame, il me semble que les ministères de la Santé et des Affaires sociales ne jouent pas franc-jeu. Cette problématique m'amène à croire que le vieil homme (les mauvaises pratiques décriées hier au temps de la Young team) est encore présent dans les esprits et la mentalité des hommes nommés par le CTRI".
Pulchérie poursuit : "Elle a raison. Si les preuves des détournements accablent la DG, que cette dernière assume seule. Pourquoi impliquer la PCA ?".
Du côté de Foberd-Gabon, la pression ne retombe toujours pas. Et il y a de quoi. Tout le monde, gouvernement comme opinion publique, veut comprendre comment une telle entreprise en est arrivée à vendre des produits impropres à la consommation. En toute quiétude. Tout le monde veut mettre un visage et un nom sur les organisateurs d'un tel réseau criminel qui touche presque tout le pays.
Toutes les informations circulent sur la Toile et les réseaux. Facebook, WhatsApp... Tout le monde veut être le premier à publier un scoop. Les dirigeants de Foberd sont entendus par certaines entités, les travailleurs gabonais auraient, pour la première fois, touché un salaire similaire à un employé d'origine étrangère et pour le même poste, etc.
La dernière information vient de Média Afrique News qui affirme que les dirigeants auraient été convoqués par la présidence de la République. Pour leur signifier les conditions, presque draconiennes, nécessaires à la poursuite des activités de l'entreprise au Gabon. Il est évident, dans ces deux dossiers, que la vérité finira bien par éclater. En attendant, on scrute les "rozo" sociaux.