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Politique

CLR : Jean-Boniface Assélé réaffirme son ancrage dans la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence

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Les choses semblent être rentrées dans l'ordre au Centre des libéraux réformateurs (CLR). Le week-end écoulé, au siège de ce parti politique, sis au "Cabaret des artistes", les "Clristes" se sont retrouvés à la faveur du 2e congrès extraordinaire dit "de la consolidation des statuts". Depuis un moment, le président de cette chapelle, Jean-Boniface Assélé, et la déléguée générale, sa fille Nicole, se regardaient pour ainsi dire en chiens de faïence. D'ailleurs beaucoup d'observateurs du landerneau politique ont clairement perçu dans ladite tension un risque de schisme au sein de cette formation membre de la majorité présidentielle.

 

Pour mettre un terme à ce malaise, le général à la retraite n'avait pas caché sa volonté de "revenir aux fondamentaux". C'est très certainement la raison qui a motivé ce congrès extraordinaire. "J'ai voulu apporter des éclairages à la confusion qui régnait. J'ai convoqué le congrès extraordinaire de la consolidation des statuts", a déclaré le patriarche. Ce dernier de renchérir : "J'ai voulu ce second congrès extraordinaire pour ramener la sérénité dans nos rangs". Un seul point a donc figuré à l'ordre du jour de cette grand-messe, à savoir la "consolidation des statuts et du règlement intérieur".

 

Comme on pouvait s'y attendre, ces assises ont acté la suppression de la délégation générale. Désormais, le nouvel exécutif est composé de 4 vice-présidents, 2 représentants personnels du "président-fondateur", 1 secrétaire général et 12 secrétaires nationaux. Par ailleurs, l'exclusion définitive de Nicole Assélé et de son adjoint Alexandre Désiré Tapoyo a été rendue publique. Sans surprise, les deux concernés n'étaient pas présents à ces retrouvailles. Huit coordonnateurs provinciaux se sont succédé pour faire allégeance à leur président-fondateur. L'occasion faisant le larron, le natif d'Akiéni a réaffirmé son ancrage dans la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence (MRSE). "Tout en gardant sa liberté de ton", a-t-il clamé haut et fort.

 

Yannick Franz IGOHO

Libreville/Gabon

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