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Enquête

Circulation routière : ces impacts qui déforment la voie publique à Libreville

Circulation routière : ces impacts qui déforment la voie publique à Libreville

Les accidents de la circulation routière dans plusieurs artères de la capitale gabonaise constituent, assurément, l'un des facteurs de dégradation de la voie.

En plus de possibles pannes mécaniques, il y a que ces sinistres à l'origine de nombreuses pertes en vies humaines, sont dus à la maladresse, à l'imprudence et à l'irresponsabilité de quelques automobilistes qui choisissent de prendre le volant même lorsqu'ils sont en état d'ébriété. La suite, on la connaît... Il reste que ces comportements, malheureusement non réprimandés par les administrations en charge de faire respecter l'ordre, la discipline et les règles de conduite sur la voie publique, affectent trop souvent la qualité des équipements routiers en y laissant des impacts. En fait, la situation est telle que les efforts consentis par les dirigeants en vue de doter le réseau routier urbain d'un minimum de commodités sont chaque fois réduits à néant par des individus inciviques.

Tenez : sur le long de la Voie-Express ou sur l'axe PK5-PK12, pour ne mentionner que ces zones-là, les images des poteaux électriques servant à l'éclairage public, les glissières de sécurité et autres équipements routiers endommagés témoignent d'un décor qui déteint forcément sur la beauté de la ville.  "Ici au 12, les accidents de la circulation se produisent pratiquement tous les deux jours. Et là, en plus des personnes qui se blessent gravement, d'autres qui meurent, il y a toujours des dégâts matériels importants", relate Americain, un transporteur suburbain au point d'embarquement du PK 12. Il précise d'ailleurs que "la plupart de ces accidents ont souvent lieu la nuit".  Un petit décompte effectué par nos soins sur le linéaire PK5- PK12, long de 7 kilomètres, révèle qu'il y a plus d'une vingtaine d'endroits où les  poteaux électriques, glissières de sécurité et panneaux de signalisation verticale ont été endommagés à la suite d'un accident de la circulation. Des témoignages expliquent même que certains accidents se sont produits au même endroit, au point de détruire les infrastructures construites le long de la voie.

C'est précisément le cas au niveau du PK 12, avant le sens giratoire et en sortant de la ville, où la glissière de sécurité et bon nombre d'autres biens affectés aux besoins de la circulation en ville ont été détruits sur une distance de près de 100 mètres. "Ici là, il y a eu beaucoup d'accidents sur la même place. Ces accidents ont détruit tous les accessoires qui accompagnaient la voie publique", renseigne un riverain. Depuis lors, ces nombreuses sorties de route privent celle-ci de garde-fous et de tous les autres équipements servant à la sécurisation du trafic automobile. Ce qui fait que les piétons, par exemple, sont tous les jours exposés aux risques de dérapage des voitures. Tant ils sont obligés de se disputer la chaussée avec les automobiles, l'espace de circulation qui leur était réservé n'existant plus.  Face à cette situation, nombreux se demandent alors où sont passées les fameuses brigades mobiles de la Direction générale de l'entretien des routes et aérodromes (DGERA) du ministère des Travaux publics ? Quid de leurs missions ?

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