Travaux des voies secondaires de Nzeng-Ayong : entre espoir et désespoir

Les riverains, qui avaient initialement accueilli avec enthousiasme l’intervention de l'entreprise Pavi Infra, sont désormais plongés dans le désespoir face à l'absence prolongée des engins et des équipes sur le chantier. Après une opération de sensibilisation qui a vu la démolition de barrières et de terrasses, le site, qui était en pleine réhabilitation, est désormais à l'arrêt, laissant les habitants inquiets et frustrés.

Depuis le milieu du mois d'août, le statu quo règne. Les travaux, qui avaient suscité tant d'espoir, sont stoppés, provoquant des désagréments quotidiens pour les populations affectées. "La canalisation creusée par Pavi Infra, qui longe les habitations et les poteaux électriques, engendre des éboulements dangereux", témoigne Dada, un habitant du quartier. Avec la saison des pluies, les conditions de vie se détériorent. La boue s'invite dans les foyers, rendant les sorties difficiles. Une mère de famille confie : "Lorsqu'il pleut, nous devons avoir plusieurs paires de chaussures, une pour la boue et une autre pour le travail ou l'école."

Les risques d'éboulements menacent non seulement les habitations, mais également les infrastructures électriques. Les riverains, inquiets, prennent des mesures à leurs frais pour stabiliser les poteaux électriques instables. "Cette route, qui n'était certes pas parfaite, nous permettait de circuler. Aujourd'hui, elle est devenue un bourbier", s'inquiète un jeune habitant. Malgré ces difficultés, une lueur d'espoir subsiste. Les riverains gardent l'espoir que Pavi Infra reprendra les travaux et achèvera les aménagements nécessaires pour améliorer leur quotidien.

Ainsi, la situation actuelle à Nzeng-Ayong soulève des questions cruciales sur la gestion des projets de restauration et l'impact sur les communautés locales. Les habitants, qui avaient placé leur confiance en l'entreprise, attendent désormais des réponses et des actions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie.