Cinéma : Melchy Obiang sonde le cœur des hommes

Et si les femmes n'étaient pas les seules à être difficiles à cerner ? Et si l'univers masculin était lui aussi un profond mystère, contrairement aux idées reçues. Et si ces hommes, durs en apparence, n'étaient que des chiffes molles à l'intérieur. C'est autant d'interrogations que suscite le dernier long métrage des Studios Montparnasse : "Le cœur des hommes". Récemment, en avant-première, des invités triés sur le volet, dont la ministre de la Communication, Laurence Ndong, ont découvert ce qu'il se passe dans le cœur de ces... "machos".

L'intrigue balade le spectateur dans l'univers d'un homme marié, Gabin (Guy Médard Obiang), qui, pour satisfaire ses fantasmes sexuels, utilise des subterfuges pour déjouer l'attention de son épouse. Un week-end, il simule un accident de la circulation, se livre à ses ''petites affaires'' et s'en va se coucher à l'hôpital où viendra le récupérer son épouse qui ne soupçonne rien.

Sauf qu'un autre week-end, à la fin de sa petite virée dans les bras de sa tchiza, il se constitue prisonnier dans un commissariat pour, une fois encore, bénéficier de l'indulgence de son épouse. Mais ce sera la fois de trop. Car il va se retrouver véritablement en prison et dans un procès pendant que dans son foyer, se produit le pire. Et quel est donc ce pire ? C'est ici qu'il faut vous rendre aux projections grand public qui se fait durant ces périodes à Immeuble Arambo.

En attendant, Mme Ndong a salué "un film mais aussi une vision, un récit profondément ancré dans nos réalités sociales et culturelles". Félicitant au passage toute l'équipe et son réalisateur, Melchy Obiang, en particulier. "Vous êtes la preuve vivante que le Gabon est riche de talents, d'histoire et de créativité."