Depuis la précédente Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), le Gabon a repris ses droits et sa place au sein de cette organisation sous-régionale. C'est dire qu'hier, à l'occasion de la XXVe session ordinaire de la même instance, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, était bel et bien à sa place aux côtés de ses pairs et de leurs représentants, pour ceux qui se sont faits représenter. Une présence d'autant plus appréciable que l'évolution du processus de Transition en cours dans notre pays était inscrit à l'ordre du jour des travaux.
Et sur ce point, la réaction des dirigeants de la CEEAC a été de nature à rassurer la délégation gabonaise. Non seulement la Conférence a pris note des "avancées enregistrées, mais en plus, elle s'est réjouie du travail de l'Assemblée constituante relative à l'examen du projet de Constitution". Non sans se féliciter de l'adoption, récemment en Conseil des ministres, dudit projet et la programmation d'un référendum.
Toute chose conforme au chronogramme présenté à la Communauté internationale par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ont relevé, pour le saluer, les participants aux assises de Sipopo, hier. Ce ne serait pas exagéré de dire qu'il s'agit d'un satisfécit aux allures d'encouragement adressé aux autorités de la Transition au Gabon.
Le moins que l'on puisse dire c'est que l'appréciation du processus de Transition dans notre pays par la CEEAC n'est pas exclusive ni isolée. Elle rejoint celle de plusieurs Organisations continentales et internationales.
Lors de la rencontre du chef de l'État avec le secrétaire général de l'Onu, à l'occasion de la récente session de l'Assemblée générale des Nations unies, ce dernier avait salué la manière dont le processus de Transition se passe au Gabon. La délégation de l'Union africaine (UA) en mission à Libreville dernièrement n'a pas dit autre chose. La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), que le président de la République a rencontrée à Paris avant le Sommet de l'OIF, il y a quelques semaines, encore moins... Alors aux autorités gabonaises de savoir maintenir le cap.