Kiyotaka, conseiller principal à l'Agence japonaise de coopération internationale (Jica), et Hitonori Nanao, conseiller technique artisanal, ont conduit une délégation de journalistes, vendredi dernier, au Centre d'appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal), sis à Oloumi. L'objectif était de faire une évaluation des activités dudit centre.
Le directeur du Capal, Yves-Henri Romuald Balla, a relevé les mutations opérées par la structure qu'il gère. « A sa création, le lieu était peu fréquenté. Mais avec l'implication des pêcheurs, qui débarquent directement le poisson au centre, les données ont changé. Le centre ne désemplit pas. Les 66 box réservés aux commerçantes sont saturés. Les pondeuses à glace sont fonctionnelles. Et pour conserver le poisson dans des conditions de sécurité optimale, les femmes ont l'obligation de garder le poisson dans ''le froid''. Ainsi, depuis deux ans, un expert japonais est affecté au Capal pour assurer la maintenance des différentes machines. Et ce, pour le bon fonctionnement du centre », a-t-il expliqué.
Toutefois, il a signalé que l'organisation reste fragile et un simple facteur externe pourrait plonger l'établissement dans un état de fonctionnement précaire. Ainsi, estime M. Balla, il est urgent de mettre en place des bases de gestion permettant de garantir à la structure un développement durable.
JM
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