À l'occasion de la 12e édition gabonaise d'Octobre Rose, la Sécurité pénitentiaire a une nouvelle fois affirmé son engagement dans la lutte contre le cancer. Une campagne de dépistage et de sensibilisation a été déployée.
Cette initiative, qui s'inscrit dans un mouvement mondial né en 1985, cible en priorité les détenues, population vulnérable n'ayant pas un accès facile aux soins. « Il faut d'abord rapprocher cette activité des détenus, qui ne peuvent pas aller à l'extérieur », confirme le Dr Papa Legama, coordinateur de l'activité.
L'action s'est ensuite étendue au personnel pénitentiaire et aux riverains, selon une politique de porte ouverte soulignée par le colonel Itoula.
Au-delà du dépistage des cancers du sein et de l'utérus, des activités sportives ont rythmé le mois. Le bilan est positif : les responsables observent une prise de conscience croissante. « Au début, les femmes étaient un peu résistantes, mais aujourd'hui, il y a beaucoup plus d'engouement », constate Yolande Itoula.
Le centre de santé de l'administration, équipé d'un arsenal de dépistage, permet un premier diagnostic. Les cas suspects sont ensuite référés à l'Institut de Cancérologie de Libreville (ICL) pour une prise en charge complète. Des cas de cancer ont effectivement été détectés au fil des éditions, prouvant l'utilité de ce dispositif qui unit santé publique et mission sociale au sein de l'univers les plus fermés.
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