Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a indiqué, hier lors de la cérémonie d'ouverture de la 39e session ordinaire du Conseil d’administration du Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC), que le Gabon était de nouveau prêt à accompagner cette institution panafricaine.
"Notre pays souhaite être aux côtés du CAMPC pour promouvoir résolument le renforcement des capacités qui fait partie des piliers essentiels de l'économie, la compétitivité de nos administrations notamment. Notre gouvernement s'engage donc à fournir le soutien nécessaire au CAMPC pour qu'il réussisse dans sa mission, entre autres. Notre ambition est de faire du Gabon un hub régional pour la formation des agents publics. Nous avons l'habitude de nous tourner vers l'Europe pour cela, il est temps de pouvoir le faire sur notre sol", a-t-il affirmé.
Pour montrer sa volonté de jouer un rôle plus important au sein d'une institution qu'il vient de rejoindre après vingt années d'absence, plusieurs initiatives sont prévues. "Le Gabon marque avec l’organisation de la 39e session ordinaire du Conseil d’administration, son retour régulier au sein de tous les organes de gouvernance du CAMPC. Ce retour va nous permettre de faire des propositions contribuant à réforme le fonctionnement et à rénover les structures de notre Centre", a ainsi déclaré la ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités, Louise Boukandou Moussavou.
Il est donc prévu la construction d’un campus du CAMPC à Libreville. "Ce campus lui-même suscitera des vocations au sein de l’expertise gabonaise et créera des emplois directs et indirects en lien avec l’animation de cette représentation", a poursuivi la ministre de la Fonction publique. Au-delà de la construction de ce bâtiment, le Gabon signe aujourd'hui un accord de siège avec le CAMPC, comptant une nouvelle institution de statut diplomatique dans son environnement de coopération.
Pour rappel, le CAMPC a été créé en 1975 et a déjà formé plus de 45 000 agents publics. Il a accompagné plus de 6 000 administrations et organisations africaines et non africaines. Qu'elles soient publiques ou privées.