Les habitants du Quartier-Est, à Bitam, le chef-lieu du département du Ntem, étaient sous le choc, vendredi 27 septembre dernier. Et pour cause. Mahamat-Sana, un ressortissant tchadien, a cruellement mis un terme à la vie de son compatriote dont l'identité complète n'a pas été établie. D'autant qu'il a littéralement coupé la tête de sa victime à l'aide d'une machette.
Les faits se sont produits dans une maison occupée par plusieurs locataires. Ce jour-là, il est environ 15 heures quand une colocataire est attirée par les agissements inquiétants de Mahamat-Sana. De fait, c'est dans la précipitation que le Tchadien a demandé à la dame de lui donner une machette. Pis, peu de temps après, elle remarque du sang qui sort de la chambre. Toute chose à l'origine de l'alerte sonnée auprès de son concubin, qui décide alors de s'imprégner de
ce qu'il se passait. Non sans résistance de la part de l'homme suspect.
Le concubin de la dame qui réussit à entrer de force dans la chambre du Tchadien découvre l'horreur. Mahamat-Sana venait de décapiter son compatriote dont la tête gisait à côté du reste du corps. Il n'en fallait pas plus pour prévenir l'antenne de la Police judiciaire (PJ) dont le chef est promptement arrivé sur la scène du crime avec ses éléments. Les Officiers de police judiciaire (OPJ) ont procédé à l'arrestation du meurtrier présumé, puis ouvert l'enquête à la faveur de laquelle le voisinage a immédiatement été auditionné.
À la suite des analyses effectuées par le médecin légiste, le corps a été transféré à la maison des pompes funèbres de la ville des Trois- Frontières. Selon les premières fuites relativement à ces auditions, en vue d'obtenir l'arme du crime, Mahamat-Sana aurait confié à la colocataire qu'il égorgeait une poule. Alors qu'il s'agissait plutôt de son compatriote avec lequel il aurait eu un différend. S'agirait-il d'un immigré clandestin récemment arrivé à Bitam ? Les investigations permettront d'en savoir davantage sur les réelles motivations du meurtrier présumé.
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