Assurance maladie : vers un modèle viable pour tous les Gabonais

Le Centre hospitalier universitaire Fondation Jeanne-Ebori a accueilli hier la 2e journée de l'économie des établissements pharmaceutiques. Autour du thème "Quel nouveau modèle pour une assurance maladie viable au service des patients". Cette 2e édition vise à définir un modèle d’assurance maladie viable, capable de répondre aux attentes des patients, des prestataires et des institutions.

Mieux, précise le Dr Itu-Y-Maganga, présidente du Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga), il s'agissait de réfléchir ensemble aux engagements et responsabilités qui doivent être les nôtres pour mieux satisfaire le malade. Il est ainsi apparu que la digitalisation est au cœur des priorités pour lutter efficacement contre la fraude et améliorer la gestion des données.

Pour la présidente du Sypharga, ce défi technologique, s’il est relevé, permettra une optimisation des mécanismes d’assurance, qu’ils soient publics ou privés. Cette transition numérique est donc essentielle pour garantir une couverture plus fiable et équitable pour les assurés, qu’ils cotisent ou non, indique-t-elle.

Le conseiller technique du ministre de la Santé, Dr Mouketou, représentant son patron empêché, a rappelé l’engagement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) à faire de la santé une priorité nationale. " Le président de la République place la santé du peuple gabonais au centre de ses préoccupations, et ces réflexions contribuent à renforcer la politique nationale de santé 2024-2034", a-t-il affirmé.

Et pour meubler cette journée de fort belle manière, des tables rondes ont abordé la question de l'accueil dans les pharmacies, les opportunités de création d'un groupement d'intérêt économique dans le secteur de la santé, entre autres.

Au terme de cette journée, des recommandations concrètes seront mises à la disposition des ministères de la Santé et des Affaires sociales. " Nous espérons que ces travaux permettront une amélioration pérenne de l’accès aux soins et aux médicaments pour nos concitoyens ", a conclu Dr Mouketou.