Le Gabon n’est pas sorti la queue entre les jambes à la 28eme édition du Festival des Écrans noirs. Deux prestigieuses distinctions ont fait la fierté de l’art Gabonais. Le film "Mermaid, le retour de la sirène", réalisé par Jovanny Allogho, a remporté le prix de la meilleure image, captivant les jurys par la beauté de sa photographie et sa mise en scène soignée. Ce long métrage a été salué pour ses images de haute qualité, rendant hommage à l’esthétique du cinéma africain.
« Je suis plus habitué à travailler sur des clips. Cela m’a toujours tenté de faire un film, mais je ne me sentais pas assez outillé pour un long métrage », a confié le réalisateur primé. Son parcours témoigne d’un désir profond de se lancer dans le cinéma, malgré les hésitations initiales.
D’autre part, "Je les aime toutes", de Hubert Laba Ndaot, a remporté le prix de la meilleure série, reconnu pour l’originalité de son scénario et la performance remarquée de ses acteurs. La série a su captiver le public et les jurés, illustrant le potentiel du cinéma gabonais sur la scène internationale.
Ces distinctions mettent en avant le talent des réalisateurs gabonais et l’émergence d’une nouvelle vague de créativité dans le cinéma africain. En proposant des récits authentiques et des visuels saisissants, le Gabon se positionne comme un acteur clé dans le paysage cinématographique du continent.
Avec ces récompenses, le Gabon prouve que son cinéma a un avenir prometteur. Les films "Mermaid, le retour de la sirène" et "Je les aime toutes" illustrent la richesse de la culture gabonaise et son potentiel d’innovation, tout en s’inscrivant dans les débats contemporains autour de l’intelligence artificielle et de son impact sur l’art cinématographique. Ces succès témoignent non seulement d’un talent émergent, mais aussi d’une volonté de se faire entendre et reconnaître sur les scènes internationales.