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Faits divers & Justice

Arnaque en série : un journaliste victime collatérale des pseudo-promoteurs de maisons à louer

Une des dernières transactions obtenues d’une des victimes des arnaqueurs. ©  Adjaï Ntoutoume

Depuis plus de deux mois, l'identité de notre confrère et collègue James Angelo Loundou, journaliste au service Sports, se trouve associée à une ou plusieurs personnes faisant des victimes de cyberarnaques dans le domaine de la location de maisons à Libreville. Pour cause, une copie de la page principale de son passeport en cours de validité est, en effet, utilisée par les arnaqueurs dans leur modus operandi.

Le présentant au client appâté comme propriétaire de la maison à louer affichée via les réseaux sociaux. Facebook notamment. Mieux, un numéro de l'opérateur Airtel et un compte Airtel Money a été créé au nom du communicateur gabonais pour renforcer l'enfumage. Même si son premier prénom (James) y est maladroitement orthographié. Le fait est qu'au départ, celui qui est aussi professionnellement connu sous l'abréviation JAL, nous révèle avoir fait échouer le plan machiavélique de l'organisation criminelle susmentionnée, alors qu'il était en passe de déménager au début du mois de mars.

Mais aussi que des premiers échanges avec un présumé fils d'un prétendu propriétaire d'une très confortable maison sise au quartier Awendjé et au loyer incroyablement bas, il lui avait été réclamé l'envoi d'une copie de sa pièce d'identité (celle utilisée depuis par les malfaiteurs) en vue de la préparation du contrat de location. Après la mise en échec des sombres desseins, le journaliste qui avait flairé l'entourloupe, a reçu le 22 avril dernier un premier retour d'une arnaque pour maison à louer associée à son identité.

Logiquement, il a ensuite saisi les autorités compétentes via une plainte contre X pour faux et usage de faux, usurpation d'identité, association de malfaiteurs et atteinte à la dignité. Tout en publiant et republiant sur son compte Facebook une longue alerte qui n'a certainement pas fait écho auprès des victimes. Lesquelles sont probablement encore plus nombreuses après la succession des déguerpissements des populations dans la capitale gabonaise et sa périphérie.

Certaines victimes ont d'ailleurs ces derniers jours directement contacté le journaliste sur son réseau social, pour une mise en garde ou la promesse d'ester une action en justice contre lui. Une situation pour le moins embarrassante pour notre confrère qui espère toutefois la mise hors d'état de nuire des auteurs de ce qui ressemble, depuis même avant la fin de l'année écoulée, à une arnaque en bande organisée. D'autant que les ramifications de l'organisation criminelle s'étendendraient désormais jusqu'à Port-Gentil. En témoigne une victime samedi.

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