Un groupe d'étudiants gabonais inscrits à la Texas Tech University se retrouve dans une situation critique. Ils sont, en effet, confrontés à des impayés de frais de scolarité de la part de l'Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Ces retards de paiement, qui s'accumulent depuis plusieurs semestres, menacent leur statut d'étudiant international et pourraient conduire à leur expulsion des États-Unis.
"C'est un véritable cauchemar que nous vivons", confie un étudiant, sous couvert de l'anonymat. "Nous sommes censés être soutenus par notre gouvernement, mais l'ANBG ne semble pas se rendre compte de l'urgence de la situation." Selon plusieurs témoignages, les étudiants concernés, tous boursiers du ministère du Pétrole et du Gaz, attendent le règlement de leurs frais de scolarité depuis plusieurs mois.
Les sommes dues varient d'un étudiant à l'autre, mais certains se retrouvent avec des arriérés dépassant les 10 000 dollars (6,2 millions de francs). "L'université nous met la pression, car nous ne pouvons pas nous inscrire au semestre prochain sans avoir régularisé notre situation", explique une étudiante inquiète. "Nous risquons de perdre notre statut d'étudiant et d'être expulsés des États-Unis. C'est inimaginable !" Les étudiants déplorent le manque de réactivité de l'ANBG, qui tarde à répondre à leurs sollicitations et ne semble pas prendre la mesure de l'urgence. "On se demande s'ils lisent nos emails au Gabon", grince un étudiant, désabusé.
Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par de nombreux étudiants inscrits hors du Gabon, souvent dépendants de bourses et confrontés à des lourdeurs administratives dans leur pays d'origine. Face à l'urgence de la situation, les étudiants appellent les autorités gabonaises à intervenir rapidement afin de régulariser leur situation et de leur permettre de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.