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Faits divers & Justice

Affaire Michelle Ngoua : Anderson en garde à vue à la BSPJ, Erwann de retour au Gabon la semaine prochaine

Affaire Michelle Ngoua : Anderson en garde à vue à la BSPJ, Erwann de retour au Gabon la semaine prochaine

L'affaire Michelle Ngoua, l'adolescente de 17 ans retrouvée morte au pied de l'échangeur de l'ancienne RTG, le 9 août 2023, connaît un nouveau rebondissement.

Après la sortie du ministère de la Justice, qui condamnait la libération d'Erwann Siadous et Anderson Nounamou, les deux jeunes suspectés d'avoir un lien avec cette affaire, les choses semblent en effet évoluer. Convoqué par le tribunal de première instance de Libreville, lundi dernier, en vue d'être entendu, Stéphane Siadous, père d'Erwann et oncle d'Anderson, a assuré à L'Union, qui l'a contacté, avoir fourni à la justice tous les éléments nécessaires au bon déroulement de l’enquête.

" J'ai notifié que nous n'avons jamais eu l'information selon laquelle les enfants ne pouvaient pas sortir du territoire. Et Erwann est allé en France deux mois après sa sortie de prison. Si nous voulions le faire fuir, on l'aurait fait quelques jours seulement après sa sortie de prison ", a-t-il expliqué. Ce dernier nous a d'ailleurs confirmé l'arrivée à Libreville, lundi dernier, d'Anderson, qui se trouverait actuellement dans les locaux de la Brigade spéciale de police judiciaire (BSPJ).

Quant à son fils Erwann, celui-ci devrait être de retour la semaine prochaine. Son père nous a confié qu'il se rendrait en France cette fin de semaine pour le chercher. " J'irai le chercher, car il ne peut pas venir seul. Vu son état psychologique et son internement dans une structure psychiatrique. Ma mère n'ayant pas l'autorité parentale, seuls son père et sa mère peuvent aller le chercher, en signant la décharge permettant sa sortie ". Stéphane Siadous a également tenu à attirer l'attention des uns et des autres sur la divulgation des fausses informations sur cette affaire.

" Je voulais également m'insurger contre la propagation des fausses informations relayées à la légère sur les réseaux sociaux par certains activistes et une certaine presse, non au fait de cette affaire et qui, visiblement, a conduit à la décision des autorités du ministère de la Justice, en violation de la séparation des pouvoirs. "

 

Abel EYEGHE EKORE

Libreville/Gabon

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