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Politique

Acte II du séminaire gouvernemental : place à l'examen des modalités du Dialogue national

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Deux semaines après la première séance de travail conjointe entre le gouvernement et le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), les deux parties se sont à nouveau retrouvées, samedi dernier à Owendo, pour le deuxième acte du séminaire gouvernemental. Les aspects pratiques du Dialogue national programmé au mois d'avril prochain ont constitué la trame des échanges. Peaufiner l'organisation du Dialogue national inclusif à venir.

Voilà à quoi s'attellent le gouvernement et le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). En témoigne le deuxième acte du séminaire gouvernemental, présidé par le chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, samedi dernier au Pavillon Dorian sis à Owendo.

Les deux parties ont donc repris la suite des débats commencés le 10 février dernier au Cap Caravane dans la commune d'Akanda. Samedi dernier, les participants ont donc planché sur le projet de décret convoquant la grand-messe politique à venir.

"La séance de ce jour est dans la continuité de la première étape que nous avons effectuée, il y a 15 jours, en lançant le séminaire CTRI/Gouvernement. Nous avons travaillé sur le projet de décret qui organiserait le Dialogue national, prévu en avril prochain", a déclaré Murielle Minkoue-Mintsa, ministre de la Réforme des institutions.

Des retrouvailles à venir devant permettre, si l'on en croit la volonté de la figure de proue du CTRI, de "rebâtir le pays" du moins sur le plan institutionnel et politique. D'ailleurs, au cours dudit séminaire, le président de la République a réitéré sa volonté d'organiser un Dialogue national, véritablement inclusif. Pour y parvenir, il est impérieux que toutes les forces vives de la Nation apportent leur pierre à l'édifice. Néanmoins, une sélection s'impose de fait. D'où la préférence inhérente aux critères de participation, arrêtée par les tenants du pouvoir.

"C'est un Dialogue inclusif. Nous avons prévu des catégories socioprofessionnelles de notre pays. Nous n'avons mis personne de côté. Toutefois, il a bien fallu définir des critères. Malheureusement nous ne pouvons pas, en un mois, organiser un Dialogue qui appellerait tous les Gabonais. Il a bien fallu faire un travail de fond", précise la ministre en charge de la Réforme des institutions.

Pour l'heure, le nombre officiel des participants n'a pas encore été arrêté. Une chose est certaine, ledit nombre n'excédera pas 1 000 participants (lire ci-contre). Autre aspect et pas des moindres examinés au Pavillon Dorian, le coût du dialogue. "Nous avons également présenté des aspects financiers un peu plus détaillés. La dernière fois nous n’avons pas pu aborder cette question", a-t-elle ajouté.

Là également, le coût définitif des prochaines grandes retrouvailles n'est pas encore arrêté. Cependant il devrait coûter au contribuable gabonais entre "3 et 5 milliards de FCFA", selon les premières estimations de la ministre de la Réforme des institutions. Quel que soit Alfa : le Dialogue national aura bel et bien lieu en avril prochain comme a indiqué le membre du gouvernement.

Reste désormais au premier magistrat gabonais de prendre et signer le décret fixant l'organisation desdites assises.

 

Yannick Franz IGOHO

Libreville/Gabon

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