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Économie

Achoppement des négociations : Veolia-SEEG et le Gabon

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Pourquoi le Gabon a décidé de rompre définitivement avec Veolia-SEEG ? Le porte-parole du gouvernement n'est pas allé par quatre chemins : Veolia ne voulait pas mettre la main à la poche pour améliorer la qualité de ses services publics, en comparaison des investissements réalisés par l’État.

Alain-Claude Bilie-By-Nze a énuméré la majorité des investissements consentis par le Gabon, alors que c'est Veolia-SEEG qui était censé les réaliser. Extraits de la communication du membre du gouvernement :

"En 2001, l’État a procédé à l’électrification dans la province de l’Ogooué-Lolo à partir du réseau interconnecté de Poubara, avec près de 300 km de ligne d’interconnexion en moyenne tension et l’électrification des villages traversés par le réseau. De 2002 à 2008 : l’Etat a réalisé des créations et des extensions des réseaux tant dans le secteur de l’eau que de l’électricité, dans le cadre des fêtes tournantes."

En somme, dira Alain-Claude Billie-By-Nze, « l’État a consenti près de 1000 milliards de francs d’investissement contre à peine 340 milliards de la part de Veolia. Aussi, en l’absence d’une réelle volonté de la part de Veolia, principal partenaire de l’Etat », le Gabon a-t-il lourdement investi.

Raison pour laquelle le gouvernement gabonais a préféré, à la concession, un contrat d'affermage (location des installations contre loyer). Chose, semble-t-il, dont Veolia ne voulait point entendre parler.

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