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Économie

Accès à l'eau et électricité : redoubler d'efforts pour satisfaire les consommateurs

Accès à l'eau et électricité : redoubler d'efforts pour satisfaire les consommateurs

L'eau et l'électricité sont deux produits indispensables pour le bien-être des Gabonais et le développement économique de la Nation. C'est pour cela que le chef de l'État, chef du gouvernement , Brice Clotaire Oligui Nguema s'est engagé à apporter des solutions à la crise énergétique et hydrique qui impacte le quotidien de nos concitoyens et retarde le développement de notre pays.

Dans ce sens, le premier gabonais a réuni jeudi, au palais du Bord de mer, tous les acteurs concernés par ces questions. Notamment le ministère de l'Accès universel à l 'eau et à l'énergie et la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG). Il s'est agi , dans un premier temps, de faire le point des actions déjà menées à ce jour, particulièrement en matière d'électricité. Un point très préoccupant, surtout après la publication par la SEEG, le 30 août passé, d'un communiqué informant les usagers du Grand Libreville de l'arrêt des quatre groupes de la centrale flottante de KarPowerShip (KPS), connectés au réseau interconnecté de cet espace géographique. Une annonce qui a suscité moult inquiétudes chez les mêmes usagers qui craignent déjà la multiplication des délestages et de coupures intempestives d'eau.

Sur cette question, le ministre en charge de l'Accès universel à l'eau et à l'énergie, Philippe Tonangoye, s'est montré rassurant. "Il n'y aura pas de coupures pendant 15 jours, encore moins de délestages", a-t-il indiqué au sortir de la séance de travail autour du chef de l'État. "Il est plutôt question de renforcer la capacité énergétique des bateaux réquisitionnés dans le cadre de KPS " , a-t-il ajouté. Précisant que "celle-ci doit passer de 70 à 150 mégawatts". D'où les travaux en cours depuis près d'une semaine maintenant.

"Ce que nous avons fait, c'est de débrancher les bateaux qui, jusqu'au 31 juillet dernier, étaient branchés sur le réseau de Libreville et délivraient 70 mégawatts. Nous allons emmener un autre bateau qui fonctionne au gaz, pour porter la puissance à 150 mégawatts", a rassuré le membre du gouvernement. Qui a souligné que "les équipes de la SEEG et de la Société de patrimoine ont pris toutes les dispositions pour que nous ne puissions pas ressentir des perturbations du fait du manque de 70 mégawatts."

Le bateau débranché fonctionnait donc au fioul lourd qui est très onéreux avec une répercussion sur le prix de revient du kWh. Le nouveau navire fonctionnera au gaz, avec un prix de revient du kWh très intéressant sur le plan économique. Un coût de revient qui fera faire des économies au niveau des caisses de l'État.

Au final, la séance de travail de jeudi dernier s'est avérée fondamentale, en ce sens qu'elle a permis au président de la République de rappeler la place qu'occupe l'accès à l'eau et à l'énergie dans ses engagements pour ses compatriotes. Il est apparu clairement que tout dépend des investissements de la Société d'énergie et d'eau du Gabon.

C'est, à l'évidence, la raison pour laquelle Brice Clotaire Oligui Nguema a invité les parties concernées à coordonner leurs actions pour pouvoir répondre, in fine, aux attentes des populations en matière d'approvisionnement en eau potable et d'alimentation en électricité.

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