Les difficultés rencontrées par les ménages dans la satisfaction de leurs besoins en eau et en électricité sont le fait de l'obsolescence de l'outil de production de la Société d'énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Les installations actuelles étant réalisées, pour la plupart, il y a plus de 40 ans. D'où la nécessité de renforcer les investissements dans les infrastructures existantes et nouvelles.
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Cette solution garantirait l'amélioration du service de l'eau potable et de l'énergie électrique, depuis la production jusque dans les foyers. C'est tout le bien-fondé des travaux en cours en aval du barrage hydroélectrique de Kinguelé. La forte demande dans le secteur énergétique commande aussi d'augmenter la capacité de production de Bongolo, d'investir dans les lignes de transport au niveau du Grand-Poubara et de remettre sur la table les projets FE 2 et Impératrice.
En ce qui concerne l'eau potable, au-delà des difficultés rencontrées au niveau des principales rivières, d'importantes pertes ont été mises à jour par l'entreprise Suez international, sollicitée par la SEEG pour un audit technique. Le groupe français n'a pas manqué de formuler des recommandations pour une meilleure distribution de la ressource jusque dans les ménages. L'une des prescriptions est le renforcement des circuits de transport, depuis les stations de production et de traitement jusqu'aux installations de stockage pour réduire les pertes à moitié de l’eau produite.
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Au-delà, il faudrait penser à pomper la ressource au niveau de la ville de Kango traversée par la Bokoue et le Komo. Ce qui appellera à investir dans le circuit de transport jusqu'à l'usine de traitement.
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