LA commémoration de la Journée internationale de la Démocratie, le 15 septembre de chaque année, a été l'occasion pour les femmes gabonaises réunies au sein de “Challenge Démocratie au Féminin” et “Gabon Groupe Résolution 1325”, de donner de la voix sur ce qui se passe au Gabon en ce moment, suite à la prise du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le 30 août dernier.
Dans leur déclaration, ces femmes ont, tout d'abord, réitéré leurs félicitations au CTRI, pour avoir conduit pacifiquement cette prise de pouvoir qui a épargné le Gabon d'un bain de sang. Avant de lancer un appel au président de la Transition à “veiller à la prise en compte du quota minimum de 30 % des femmes dans toutes les sphères décisionnelles de la Transition. Conformément à la loi n° 09/2016 du 5 septembre 2016 instituant un quota d’accès des femmes et des jeunes aux élections politiques et des femmes aux emplois supérieurs de l’État”, a souligné, au nom de toutes les femmes, Pepecy Ogouliguende.
Au passage, cette dernière a rappelé que si la démocratie porte sur l’existence de la dignité, du respect et de l’égalité de la personne, il importe que tous les citoyens concourent à cette construction de la démocratie et non pas uniquement les hommes politiques. Ces femmes ont également condamné avec la dernière énergie les sanctions régionales et internationales à l’encontre du Gabon, qui pourraient avoir un impact sur les populations gabonaises.
CNB
Libreville/Gabon