MEKAMBO, Booué, Ovan et Makokou étaient hier dans la ferveur et la liesse militantes de la campagne présidentielle. Le candidat de la majorité républicaine et sociale pour l'émergence, Ali Bongo Ondimba, était l’hôte des populations ogivines qui lui ont, une fois de plus, témoigné de leur soutien à la politique de l’égalité des chances. Ces villes de la province de l’Ogooué-Ivindo ont donc été du rendez-vous d’une adhésion indéniable des masses populaires. Accueil, mobilisation et discours sont venus confirmer le caractère communiant de ces meetings.
Aussi bien le chef de l’Etat sortant que le coordonnateur de sa campagne dans cette province, Emmanuel Issozet Ngondet, ont appelé les habitants à ne pas se tromper, et surtout à être vigilants face aux «vendeurs d’illusions et sorciers » qui militent, à les en croire, pour un retour des privilèges. Des charges qui avaient pour cible directe Jean Ping, dont le rôle scabreux dans la gestion du dossier relatif à la mine de fer de Belinga a encore été mis à nu.
Dans un style de campagne à l’américaine, Ali Bongo Ondimba, toujours en boxeur prêt à en découdre, avant de prendre la parole, n’a pas manqué le rituel des jeux de jambes traduisant comme il l’a rappelé, « le coup KO » qu’il compte asséner à ses adverses.
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