À la suite des apprenants, les administrations déconcentrées et décentralisées ont procédé hier, tôt en matinée, sur instructions des plus hautes autorités du pays, à la levée du drapeau suivie de l'exécution de l'hymne national, “La Concorde”. Un chant que plusieurs compatriotes avaient déjà oublié. Jusqu'à la veille de l'exercice, certains revisitaient les couplets à entonner, d'autres tenaient discrètement leur pense-bête. Au gouvernorat, Paul Ngome Ayong, le maître des lieux, et ses collaborateurs ont chanté a cappella, tandis qu'à l'Hôtel de Ville, la fanfare municipale accompagnait le personnel rassemblé autour du mât.
Le gouverneur s'est dit satisfait de cette première sortie devant se répéter tous les lundis. "J'ai fait le tour, le mouvement d'ensemble est respecté. Nous saluons la décision des plus hautes autorités du pays, parce que c'est le moment où chacun est obligé de se replonger dans les paroles presque magiques de notre hymne national, de nous réjouir d'être citoyen du monde. Et c'est une symbolique très forte, celle de la levée du drapeau, car elle fortifie la nation et nous rattache à la patrie", a déclaré Paul Ngome Ayong.
RAD
Port-Gentil