Le 24 juin dernier au petit matin, au village Maguiela situé à près d'une dizaine de kilomètres de Makouké, entre les lacs Massanga et Lamboumi, des villageois, sortis tôt pour aller pêcher, découvrent une centaine de poissons (carpes) flottant inexplicablement sans vie à la surface de l'Ogooué. Pour ces villageois, en réalité, rien d'anormal.
"Nous sommes depuis bien longtemps habitués à ces phénomènes de morts sans explication de poissons. Ainsi donc, pour nous, rien de nouveau et de bien grave", affirme Gervais N'Nan, un natif de la contrée rencontré sur le site...Dix jours après cette découverte, lesdites populations, vu l'ampleur des dégâts, vont finalement se résoudre à alerter les autorités. Face à cette "intoxication" des carpes, les pouvoirs publics vont prendre des mesures. Notamment l'interdiction de commercialiser et de pêcher la carpe durant 15 jours dans les zones concernées, "en application du principe de précaution", indique le gouvernement dans un communiqué lu par le ministre de l'Agriculture, Biendi Maganga Moussavou.
Comment ces populations vivent-elles cette situation ? Comment apprécient-elles les mesures prises par le gouvernement ? Que pensent-elles de cette situation de mort anormale des poissons ? Que deviennent-elles sans leurs activités principales ?
Pour répondre à ces interrogations une équipe de reporters de L'Union a navigué des heures durant sur l'Ogooué à la recherche des poissons morts et des populations impactées par ce "sinistre". Suivez le guide !
Willy NDONG
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