Ndendé : Yves Fernand Manfoumbi beau joueur

Yves Fernand Manfoumbi n'est pas parvenu à se faire réélire, car battu par Mays Mouissi (UDB) au 1er tour des élections législatives, selon les résultats provisoires annoncés par le ministre de l'Intérieur. Mais le député sortant du département de la Dola n'en tient pas rigueur aux électeurs. Dans un message publié sur sa page Facebook, le vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG) fait plutôt montre de maturité et de sagesse.

"Chers concitoyens de la Dola, à l’issue des élections législatives, les résultats officiels ne m’ont pas été favorables. Il est inutile d'épiloguer longuement sur ce fait. Je prends acte de ce verdict des urnes, expression de la démocratie que nous devons tous respecter", a-t-il écrit.

L'ancien membre du gouvernement, dont les actions positives au bénéfice des habitants de sa circonscription auraient pu jouer en sa faveur lors de ce scrutin, "remercie chacun, du fond du coeur, pour la confiance accordée, le soutien tout au long de cette campagne et pour avoir cru en notre projet pour la Dola".

Tourné assurément vers le futur, Yves-Fernand Manfoumbi voit cela comme "une source de fierté et de motivation".

"Perdre une élection n’est pas une défaite de nos idéaux, c’est une étape qui nous invite à continuer le combat pour le développement de notre département, à garder espoir et à rester unis autour de l’essentiel : l’avenir de la Dola et le bien-être de ses populations. Je demeure à vos côtés, disponible et engagé, convaincu que notre travail collectif finira par porter ses fruits. Ensemble, nous avons semé des graines d’espérance et de progrès. Continuons à les entretenir, car demain nous appartient", ajoute-t-il.

Le "capitaine de la Dola" n'a récolté que 33,03 % des suffrages au 1er tour des législatives remportées par le secrétaire général de l'Union démocratique des bâtisseurs, Mays Mouissi, avec 66,97 % des voix.