La deuxième journée de la reprise de la 16e session du Groupe d’examen de l’application de la Convention des Nations unies contre la corruption a débuté hier dans la salle des Conseils BM1 du bâtiment M du Centre international de Vienne (Autriche). Les premiers débats ont porté principalement sur l’organisation de la Conférence des États parties qui se tiendra à Doha, au Qatar, du 15 au 19 décembre 2025.
Lors de cette conférence, le Secrétariat de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) procèdera au lancement officiel du second cycle du Mécanisme d’examen de l’application de la Convention. Le Gabon sera, quant à lui, évalué dans le cadre de ce second cycle par la Libye et le Tchad.
En plénière, l’État du Qatar a présenté son document officiel relatif au projet d’organisation des travaux et a mis un accent particulier sur l’assistance technique à apporter aux États parties pour la réussite des examens du second cycle d’application de la Convention. Lors de ces travaux, les États parties poursuivront également les discussions concernant la prochaine étape du Mécanisme d'examen de l'application de la Convention des Nations unies contre la corruption.
Pour rappel, la Convention des Nations Unies contre la corruption (ou Convention de Mérida) compte désormais 165 États parties, depuis sa ratification le 20 décembre 2012 (avec entrée en vigueur le 19 janvier 2013). La Convention fournit notamment un cadre légal général pour lutter contre la corruption à travers des mesures de prévention, d’application du droit et de recouvrement d’avoirs. La rencontre de Vienne se terminera le 5 septembre prochain.
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