Interpellé par l'Assemblée nationale, pour dresser le bilan des deux premières phases de l'état d'urgence, décrété le 9 avril dernier, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a reconnu certains manquements, non sans promettre de rectifier le tir.
Edifier la représentation nationale, voire le peuple gabonais sur la gestion de la pandémie mondiale, le Covid-19, c'est l'exercice auquel s'est livré, hier, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Un exercice ô combien important, au moment où la contamination est en pleine phase ascendante. Les chiffres officiels, au 6 avril courant, faisant foi (Ndlr : 439 cas positifs, 99 guérisons et 8 décès). Pire, l'épidémie s'étend désormais à l'intérieur du pays. En effet, cinq provinces enregistrent des cas positifs de Covid-19. C'est pourquoi, les autorités veulent inverser la tendance.
"Parvenu à la première phase (15 jours) de l'état d'urgence sanitaire, et malgré les efforts du gouvernement, la pandémie à coronavirus est arrivée au stade 4, celle de la transmission communautaire. À ce stade, la courbe de propagation ayant amorcé sa phase ascendante, l'objectif du gouvernement est de parvenir à infléchir cette courbe et contenir la propagation de la pandémie", estime le Premier ministre. Avant de légitimer le récent confinement total du Grand Libreville. "Il faut admettre que la mise en œuvre de ces mesures, notamment le confinement total du Grand Libreville, n'a pas été parfaite. Néanmoins, elle a permis d'après les spécialistes de freiner la propagation de la pandémie à l'intérieur du pays où notre système de santé est moins résilient", a-t-il déclaré.
Yannick Franz IGOHO
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