Aller au contenu principal
Économie

Gabon: les autorités veulent éviter une nouvelle suspension de l’ITIE

Image434

Le directeur régional pour l’Afrique francophone au secrétariat international de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), Nassim Bennani Kabchi, et son collègue Ahmed Zouari, conseiller Afrique francophone, ont débuté hier à Libreville, une mission de deux jours, durant laquelle ils vont rencontrer les autorités gabonaises. Devant publier son rapport le 21 avril prochain, notre pays a assuré qu’il respecterait les délais requis.

 

EN réintégrant l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) en octobre 2021, le Gabon avait pris l’engagement de satisfaire aux exigences de l’instance internationale en matière de transparence dans la gestion de ses ressources naturelles. 18 mois après son retour, le pays doit produire son rapport de mise en œuvre du processus de l’ITIE. Dans cette logique, le défi pour les autorités gabonaises est de ne pas courir le risque de nouvelle mise au ban, car comme l’a précisé le directeur régional Nassim Bennani Kabchi, "tout pays doit livrer son rapport dans les temps. Et si le rapport n’est pas publié dans les temps, il y a un risque de suspension et non de radiation. On peut rester membre tout en étant suspendu.

 

Cependant, le Gabon n’a aucun intérêt à ne pas livrer son rapport dans les temps." Ainsi, si l’ITIE offre un cadre de dialogue entre le gouvernement et ses partenaires, il est important que l’ensemble des parties prenantes puisse s’exprimer librement sur la question, en particulier la société civile, dans le domaine de la gouvernance du secteur extractif. D’autant que cela se fait dans le cadre de la norme ITIE, afin que ce rapport apporte des données factuelles qui permettent un débat public éclairé qui participe à l’amélioration de la gouvernance du secteur extractif. L’autre exigence à laquelle doit se conformer le Gabon concerne le dossier de validation qui sera attendu et scrutée par l’ITIE. "Il est naturel de rassurer l’opinion publique sur le fait qu’il y a du travail qui a été fait en amont conformément aux exigences de la Norme. Il n’y a pas d’opacité, puisque les médias communiquent nos rapports, la fréquence de nos sessions. Toutes les informations sont disponibles et communiquées".

 

H.N.M

Libreville/Gabon

random pub

Abonnement Mensuel L'Union
Chaine WhatsApp L'Union
Réalisez votre PressBook
Logo