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Sport

Football : André Poko à cœur ouvert

Andre POKO © DR

Cadre de la sélection nationale des Panthères du Gabon, André Biyogo Poko s’est confié à notre Rédaction au cours d’un entretien exclusif. Il revient sur les dernières sorties de l’équipe nationale tout en se montrant disponible à défendre les couleurs du pays. Lecture !

L'Union : André Biyogo Poko. Thierry Mouyouma s'est dernièrement entretenu avec Pierre-Emerick Aubameyang. Comment appréciez-vous la démarche du sélectionneur national ?

André Biyogo Poko - Honnêtement, tous les Gabonais et moi, nous nous demandions pourquoi cela n'avait pas été fait auparavant, mais bon, étant donné que c'est fait, c'est le plus important. S'il y avait des soucis ou des incompréhensions, je pense que tout a été réglé, et c'est le plus important.

Selon nos informations, juste après cette rencontre vous avez été appelé par le coach. Que vous a-t-il dit ?

Ah, le pays comme on l’aime! Oui, j'ai échangé avec le sélectionneur. C'était une prise de contact pour avoir de mes nouvelles, pour discuter de ses visions, de ce qu'il veut apporter et de ce qu'il attend des potentiels joueurs qui seront sélectionnés un jour en équipe nationale.

Peut-on dire que la sérénité est revenue dans la tanière ?

La sérénité, honnêtement, je ne sais pas. Cela fait un bon moment que je ne suis plus dans la tanière et je pense que beaucoup de choses ont changé. Donc, sur ce point, je ne saurais me prononcer.

Êtes-vous prêt à revenir en sélection et sous quelles conditions ?

Depuis 2011, j'ai commencé à défendre les couleurs de la nation et je n'ai jamais songé à arrêter de le faire, si mon corps me le permet. Cela dépend juste des hommes à la tête de cette équipe, donc je n'ai pas renoncé à le faire. Mais si je suis convoqué à ce moment-là, je prendrai mon téléphone et je dirai dans quelles conditions j'honorerai ma convocation, car de la même manière, j'ai des devoirs, de la même manière, j'ai des droits. Donc, au moment venu, j'échangerai avec le sélectionneur.

Dans quelques mois le Gabon ira en Côte d'Ivoire défier les Éléphants. Un commentaire.

Oui, un match important pour le pays, pour le peuple et pour nous autres footballeurs, car c’est pour ce genre de rendez-vous que nous jouons au football. Du moins, pour moi, cela sera un match difficile pour les deux équipes, peut-être pas très attractif à un certain moment du match. Mais je pense que cela va se jouer au mental, à l’envie et à l’expérience.

Êtes-vous favorable au rappel de tous les cadres ?

Oui et à 100%, je n'ai rien contre les nouveaux venus car je l'ai été un jour, mais je pense que chaque chose a son temps. C'est déjà bien pour leur première expérience pour certains et pas pour d'autres. Beaucoup ont montré ce qu'ils avaient dans le ventre, mais cela n'est pas comparable à un stade où l'amitié est en jeu. Il y a encore du chemin à faire pour eux et même pour moi car chaque jour j'apprends encore. Mais le plus important maintenant, c'est ce qu'ils vont faire après. Se dire que je suis déjà internationale et c'est bon ou multiplier les efforts pour être de ceux qui seront choisis. Nous sommes dans une ère nouvelle, il faut faire les choses bien et justes pour le bien de la nation, pour les couleurs que l'on défend. Pour les anciens, je suis favorable, malgré le fait que certains pensent plus à eux qu'aux couleurs que l'on défend.

 

Entretien réalisé par Willy NDONG

Libreville/Gabon

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