La période de transition terminée, le Gabon peut se permettre de rêver grand. Dans cet esprit, notre pays vient de renforcer le dialogue avec ses partenaires techniques et financiers. Ce dont s'est félicité, au nom du Système des Nations unies, le Dr Marie-Reine Chirezi Fabey, au terme d'une réunion tenue hier à Libreville.
Cette réunion stratégique à laquelle le gouvernement était représenté par Louise-Pierrette Mvono, ministre de la Planification et de la Prospective, a permis d’aborder des axes prioritaires pour la transformation structurelle du Gabon. Quatre piliers majeurs ont été identifiés comme essentiels à l’accélération des réformes en cours.
Le premier a porté sur le maintien de l’efficacité des mécanismes de gouvernance, perçus comme la colonne vertébrale de toute planification inclusive et rigoureuse. Le deuxième axe concernait la consolidation de la chaîne de planification. Il s’agit ici d’assurer une articulation fluide entre les différentes étapes du cycle de planification, de la conception à l’exécution, tout en favorisant la transparence, l’évaluation des performances et la reddition des comptes.
Le troisième volet a trait à l’optimisation de la priorisation des appuis extérieurs, à travers la promotion d’un leadership national renforcé et davantage ouvert au dialogue avec le secteur privé. Le Gabon a insisté sur l’importance de mobiliser des financements innovants, notamment en matière de climat, pour répondre aux défis liés à la résilience, à l’adaptation et au développement durable.
Enfin, les parties ont fait un point sur les initiatives en matière de digitalisation et de coordination interinstitutionnelle. Pour Mme Mvono, le numérique doit devenir un levier stratégique de transformation publique. "L’accélération de la digitalisation des outils de planification et la coordination des actions g o u v e r n e m e n t a l e s s o n t appelées à produire des résultats tangibles, au bénéfice direct des populations", a-t-elle indiqué.
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