Plus un jour ne passe sans que les acteurs politiques gabonais n'effectuent des sorties pour inviter les populations à respecter les mesures barrières et faire montre de responsabilité et discipline.
Occasion pour le président du Parti social-démocrate (PSD), par ailleurs ancien vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, de s'associer à la sensibilisation tous azimuts. Ce dernier, tout en saluant la réactivité des autorités gabonaises face au coronavirus, milite pour un durcissement du confinement.
"Les administrations publiques et privées devraient observer un confinement total pendant 15 jours, en tenant cependant compte des nécessités de chaque entité ainsi interpellée par le gouvernement", a-t-il déclaré. Objectif : enrayer toute propagation du virus sur le sol gabonais. Proposition plausible au regard de l'incivisme manifeste de bon nombre de nos concitoyens. En effet, beaucoup de Gabonais violent allègrement les mesures édictées par le gouvernement, notamment la fermeture des bars et motels ainsi que l'interdiction des attroupements.
Conséquent avec lui-même, Maganga Moussavou estime que : "Au niveau des ministères par exemple, les cabinets seront réduits à 5 personnes, les secrétariats généraux comme les directions générales non spécifiques, à 3 agents. S'agissant des services spécifiques comme le Budget, la Douane, les Impôts, le Trésor, etc., un service approprié doit y être maintenu pour éviter l'asphyxie de l'État."
Et d'ajouter : "Pendant ces 15 jours, le confinement doit s'accompagner de la fermeture totale des frontières et la réduction des déplacements d'une ville à une autre, à l'exclusion de tout déplacement lié aux approvisionnements aux fins d'éviter des pénuries."
Yannick Franz IGOHO
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