L'enquête menée la semaine dernière par l'Organisation gabonaise des consommateurs (OGC) indiquait que '' les produits n'avaient subi aucune augmentation de prix notoires". Notre équipe s'est rendue lundi dans différents marchés de Libreville et d'Owendo.
Qu'en est-il de l'évolution des prix de certaines denrées alimentaires après les événements du 31 août 2016 ? Force est de reconnaître que les prix de certains produits ont connu un dérapage vertigineux. Le cas du pain, du manioc, des fruits et légumes, entre autres...
" Avant les événements du 31 août, le pain s'achetait à 125 francs. Juste après les émeutes. Le prix se négociait à 200, voire 300 francs à certains endroits'', nous a confié une cliente. Pour les aliments comme la tomate, la banane, le manioc, les prix varient selon les quartiers. Dans la commune d'Owendo, le “ manioc Obamba”, qui coûtait entre 250 ou 300 francs, est quasiment passé du simple au double.
Pour justifier cette hausse de prix, une commerçante nous indique que “ nous vendons nos produits par rapport au prix d'achat. Face à la cherté du prix d'achat, nous sommes dans l'obligation de revoir nos prix à la hausse pour faire un peu de marge".
Toutefois , à l'exception des supermarchés tels que Casino, Sangel, Cecado et Prix Import, certains magasins, n'ayant subi aucune casse, ont augmenté les prix. Enquête à suivre et questions en devenir.
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