Comment améliorer la sécurité et la santé au travail dans le secteur des hydrocarbures

La deuxième édition des Rencontres africaines de Libreville (RALI) sur la prévention des risques professionnels dans le secteur pétrolier et activités connexes s’est déroulée cette semaine dans la capitale gabonaise.

Réunissant les organismes de prévoyance sociale de 15 pays africains, à l’initiative de l’Interafricaine de la prévention des risques professionnels (IAPRP), elle représentait une occasion pour réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour renforcer la sécurité et la santé au travail dans le secteur des hydrocarbures, en général.

Ainsi, les participants ont-ils procédé à un état des lieux de la gouvernance de la sécurité et santé au travail dans ce secteur. En fait, cet évènement devait permettre d’évaluer le niveau de mise en œuvre des recommandations de la rencontre tenue à Libreville en 2014, et d’examiner la gouvernance de la sécurité et la santé au travail dans le milieu pétrolier, en vue de prendre des résolutions pertinentes, selon Nadine Nathalie Awanang-Anato, ministre des Affaires sociales et de l’Inclusion.

Au Gabon, 5 décès accidentels sont survenus en 2024 lors de l’explosion d’une plateforme pétrolière, au large de Port-Gentil. 8 ans plus tôt, le Nigeria a dénombré 217 décès dans le secteur pétrolier.

Si ces chiffres sont moins alarmants que ceux l’OIT qui fait état de plus de 2,78 millions de travailleurs perdant la vie chaque année, lors d’accidents du travail ou du fait des maladies liées à leurs activités professionnelles, ils alertent sur la nécessité d’identifier les risques professionnels du secteur et d’évaluer l’efficacité des mesures de prévention et de mise en œuvre, selon Olivier Rebienot Pellegrin, président de l’IAPRP et, par ailleurs, directeur général de la CNSS.