Jeudi 11 décembre 2025, aux alentours de 11h30, Thierry Mouyouma et quelques membres de son staff débarquent à l'aéroport Mohammed V de Casablanca en provenance de Libreville. Sur place, certains d'entre eux sont bloqués par la Police de l'air et des frontières (PAF).
Et pour cause : ils n'avaient ni passeport de service, ni encore moins la fameuse Autorisation électronique de voyage au Maroc (AEVM), qui s'obtient sur la plateforme Yalla. Vendredi 12 décembre, de nombreux Gabonais, à l'annonce de cette nouvelle, avaient , sur les réseaux sociaux, accusé le Maroc de tout faire pour empêcher supporters, médias… de venir suivre la compétition. Ce que réfute catégoriquement un membre de la Fédération royale marocaine de football joint au téléphone.
"L'objectif de Yalla CAN n'est pas d'empêcher les supporters de venir au Maroc. Bien au contraire ! Elle permet de demander son visa électronique via l'application, d'acheter son ticket d'entrée au stade, réserver leurs hôtels, consulter les jours et heures de matches... Mais il se trouve que plusieurs personnes ont du mal à accéder au site Yalla. Ils sont des milliers à se connecter sur cette plateforme, ce qui occasionne des désagréments. Dernièrement, nous avons mis à jour le site et indiqué les contacts en cas de difficultés", explique-t-il.
Selon nos informations, la Confédération africaine de football (CAF) travaille en collaboration avec les autorités marocaines afin de rendre plus accessible le site aux médias qui éprouvent des difficultés à se faire enregistrer sur la plateforme Yalla.
"Il y a plus de 5 000 demandes d'accréditations de la part des journalistes du monde entier qu'il faut gérer sur cette application. Ce n’est pas toujours évident mais notre souhait est de voir le maximum de personnes venir célébrer la CAN avec nous au Maroc", renseigne une source proche de la CAF.
Toutefois, les détenteurs de passeports diplomatiques, de service, et les plus de 55 ans sont exemptés de l'autorisation électronique de voyage au Maroc.
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