Au final, Franck Stevie Mombey fera peut-être partie de ces sportifs à travers le monde, pour qui l'arrivée du Covid-19 aura été un mal pour un bien.
La blessure à la cheville contractée par le boxeur gabonais lors de son combat perdu par abandon au troisième round devant le Namibien Tryagain Morning Ndevelo, avait quasiment sonné le glas de ses illusions, au sortir du Tournoi de qualification olympique (TQO) zone Afrique à Dakar (Sénégal).
Ce d'autant plus qu'il n'aurait vraisemblablement pas été au maximum de ses possibilités techniques et athlétiques pour profiter de l'ultime session de rattrapage d'un niveau encore plus relevé au TQO de Paris (France). Lequel était initialement programmé au mois de mai prochain.
Alors qu'il poursuivait sa convalescence à Rouen (France), son port d'attache, voilà que la pandémie au bilan morbide sans cesse en progression est venue modifier le paysage sportif. Avec, notamment, le report de nombreux événements sportifs, dont le TQO précité et, surtout, les Jeux olympiques de Tokyo.
C'est donc une dernière chance que Mombey ne voudrait pas laisser passer. Quand bien même il pourrait participer aux Jeux olympiques du pays du Soleil levant en 2021, sans passer par la case TQO. Le Comité international olympique (CIO) ayant laissé à la représentation gabonaise des possibilités pour ses athlètes les mieux classés sur l'échiquier mondial de leur discipline.
Le pugiliste, qui est confiné depuis deux semaines à son domicile, où il s'entretient physiquement grâce un programme fourni par son entraîneur, ne reste pas moins amer vis-à-vis de sa mère patrie.
James Angelo LOUNDOU
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