Retardé en raison du contexte politique qui a prévalu au dernier trimestre de l'année dernière, l'exercice du budget 2023 de l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) a finalement été clôturé vendredi dernier. C'était lors de la 12e session de son conseil d'administration.
Au centre des travaux dirigés par Jean Delors Biyogue Ntougou, président du conseil d'administration (PCA), le bilan de la mise en œuvre des recommandations issues de la précédente réunion des administrateurs, et l'examen dudit budget. "Nous sortons de là satisfaits parce que ce budget a été bien présenté. Mais nous avons émis quelques réserves qui ramènent ceux qui l'ont confectionné à un nouvel exercice auquel ils seront soumis dans les jours à venir", a indiqué le PCA.
Bien sûr, les échanges ont aussi abordé la question des risques et menaces liés à la sécurité alimentaire. D'autant plus que ces derniers temps, des alertes sont données sur des établissements de fortune fabriquant des produits alimentaires sans respect des règles hygiéniques.
Pour éradiquer le phénomène, un plan de riposte sera établi et déployé sur tout le territoire. Aussi, pour une action plus efficace, l'Agence envisage de moderniser son système de contrôle à travers l'introduction des mécanismes de contrôle mécaniques.
"Ce qui est innovant dans notre approche, c'est que nous avons fait venir une université qui est en avance sur l'utilisation de cette pratique : c'est AUM (African university of management - Technologies) qui a des champs à Tchibanga et qui applique elle-même ces pratiques. Nous nous sommes rendu compte que ce que nous cherchons ailleurs, est développé ici chez nous...", a expliqué le PCA.
Ladite structure propose des tests mobiles avec des kits pouvant être placés aux postes frontières. Le dispositif permettra de détecter le type de menace porté par les aliments.
MG.NTOUTOUME-NDONG
Libreville/GABON
Glenn ALLOGO
