La Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes est célébrée chaque 25 novembre. À cette occasion, la campagne annuelle de 16 jours d'activisme est lancée, se terminant avec la Journée internationale des droits de l'Homme le 10 décembre.
Durant ces deux semaines d'activisme, les militants et les victimes de violences ont l'opportunité de sensibiliser à la lutte contre les abus envers les femmes et de prévenir les actes de violence. Cela permet également de renouveler les engagements et de demander aux décideurs d'agir et de rendre des comptes, alors que le monde se rapproche de l'anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing en 2025, un plan ambitieux pour atteindre l'égalité des genres et réaliser les droits des femmes et des filles à l'échelle mondiale.
Bien que des actions concrètes soient mises en place pour soutenir les femmes victimes de violences, comme le cadre juridique au Gabon (la loi n° 006/2021 sur l'élimination des violences faites aux femmes) et une maison d’accueil pour ces femmes, les promoteurs des "deux semaines d'activisme" soulignent l'urgence de se concentrer sur la prévention et le changement de comportement. Il est essentiel d'apporter le soutien nécessaire sur le terrain. Grâce au concept des 16 jours d'activisme, axé sur la dénonciation, la sensibilisation et l'écoute, on peut espérer une diminution des cas de violences, selon des chiffres qui ne cessent de grimper.