Face aux enjeux de croissance démographique, économique et énergétique, le renforcement des infrastructures essentielles – notamment dans les secteurs de l’électricité et de l’eau – devient un impératif stratégique pour garantir un développement durable et inclusif de la Nation. C'est dans ce cadre que s'est tenu, le 23 avril 2025 à l'immeuble Arambo à Libreville, un atelier portant sur le plan stratégique des investissements dans les secteurs de l’énergie et de l’eau.
Organisé par le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, la rencontre a réuni l’ensemble des acteurs impliqués dans les secteurs de l’énergie et de l’eau, en vue de définir ledit plan stratégique d’investissement pour la période allant de 2025 à 2027. Il s’agissait ainsi de présenter l’état des moyens de production ainsi que les infrastructures de transport et de distribution dans les secteurs de l’énergie et de l’eau et d’exposer les prévisions d’investissement pour les exercices 2025, 2026 et 2027.
Au-delà, il aura été question de réaffirmer l’engagement de l’État gabonais à résoudre de manière structurelle et pérenne la crise énergétique que traverse le pays depuis quelques années et qui s'est accentuée ces derniers temps. Le tout en associant les institutions financières afin de renforcer leur compréhension des enjeux et accélérer la mobilisation des financements pour la mise en œuvre des projets envisagés.
Pour Séraphin Akoure Davain, ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, nul besoin de rappeler les désagréments que vit chacun au quotidien, encore moins l’importance de l’eau et de l’électricité. Toute chose qui a fait de ce secteur, le pilier numéro un du projet de société de Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la République fraîchement élu. Aussi, pour aller résolument vers des solutions pérennes et durables, suggère-t-il un séquençage du Plan intégrant un état des lieux, un ordonnancement des investissements retenus qui correspondent aux besoins.
Ainsi, la première phase, qui ne devrait pas excéder 6 mois, répondra à la demande domestique des populations. Pour y parvenir, il faudra regarder tout ce qui est lié à la production, au transport et à la distribution de l’énergie et de l’eau.
" Il sera ensuite question de mettre en place des équipements pour répondre à la demande enregistrée et codifiée par nous-mêmes par un mix énergétique qui s’offre à nous pour répondre à ce défi ", a poursuivi le ministre.
Enfin, les grands investissements structurants qui devront soutenir le développement de notre pays, "notamment le grand barrage de Booué et de tous les autres investissements qui devraient amener l'eau au robinet de tous les Gabonais, quel que soit l'endroit où ils se trouvent sur le territoire". Pour ce faire, les bailleurs de fonds internationaux d’ailleurs présents à l’atelier sont sollicités. Pour mieux structurer la demande et les besoins ainsi que leur compréhension pour faciliter l’accès aux financements.
random pub


