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Société & Culture

Violences basées sur le genre : la problématique préoccupe...

 Lors du panel sur les violences basées sur le genre. © Doriane Moussounda

Hier, dans le cadre de la “Semaine du cinéma africain” dont le Gabon accueille la 5e édition – du 27 juillet au 1er août 2025 –, les organisateurs, en partenariat avec l'Organisation non gouvernementale “Reflet”, ont animé une conférence à l'effet de débattre des violences basées sur le genre (VBG). Les échanges animés par Aimée Félicité Essono-Eny (experte genre), Aya Mivingou (juriste) et Mme Mvelé (cinéaste), ont permis d'édifier l'assistance sur les différentes formes desdites violences, dont les plus courantes faites aux femmes, selon elles, sont celles sexuelles, physiques, psychologiques, verbales, économiques, spirituelles et matrimoniales.

Comme dénominateur commun à toutes ces interventions, retenons que “les violences basées sur le genre ne sont pas seulement des violations de droits humains, mais aussi un véritable frein à l'égalité et au développement”. Pour preuve, estiment les conférencières, en dépit de la présence d'un “cadre juridique prometteur”, les violences sur le genre persistent au Gabon, au prétexte des “contraintes financières et du manque de ressources et de formation des acteurs locaux”.

Par ces exposés, les organisateurs ont voulu contribuer, à leur manière, au renforcement de la sensibilisation aux VBG, pour limiter les abus dénoncés. Dans ce souci, à court terme, on pense qu'il faut assurer et renforcer la pérennité des dispositifs juridiques en faveur des droits des femmes, tout en garantissant une stricte application de la parité avec un minimum de 30% des femmes dans les sphères décisionnelles. Et à moyen terme, procéder au renforcement du budget alloué aux centres institutionnels et aux associations et autres instances engagées dans cette lutte

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