Au regard de l'ampleur sans cesse grandissante que prend ce phénomène, il y a lieu de cerner tous ses contours, aussi bien théoriques que pratiques, ainsi que les causes multiples débouchant sur ces déviances dangereuses.
Dernièrement à Tchibanga, au collège La-Réussite, l'élève G.Z.M. a poignardé mortellement son condisciple Obiang Ntoutoume Nguema. Le drame s'est produit dans l'enceinte même de l'établissement.
Cet incident dramatique vient s'ajouter à plusieurs autres, caractéristiques de la violence en milieu scolaire. Cette problématique dont la récurrence n'a eu de cesse d'inquiéter aussi bien les pouvoirs publics que les parents et les organisations non gouvernementales est loin d'apparaître comme un épiphénomène. Bien au contraire. Au regard de l'ampleur que prend chaque jour ce phénomène, il y a lieu de cerner tous ses contours, aussi bien théoriques que pratiques, ainsi que les causes multiples qui débouchent sur ces déviances dangereuses.
Pourtant, l'on ne saurait dire que le gouvernement et les partenaires que sont les ONG n'ont pas pris à bras-le-corps ce problème épineux. Des campagnes de sensibilisation ont été menées dans divers établissements scolaires pour interpeller les différents acteurs de l'éducation sur l'impératif des mesures à prendre pour briser ce cycle infernal de violences auquel s'en donnent les élèves.
Il est donc temps que la réflexion sur ce sujet brûlant puisse produire des mesures d'autant plus rassurantes que la quiétude du milieu éducationnel a cédé la place à la terreur, source de démotivation et d'échec dont les premières victimes ne sont autres que les élèves eux-mêmes.
E. NDONG-ASSEKO
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société
random pub
Articles associés
Comprenant la nécessité de s’approprier notre système de formation, les autorités de la Transition ont décidé de mettre au programme de cette année scolaire des manuels scolaires made in Gabon.
D'un côté, la Fédération libre des agents des collectivités locales du Gabon (FAL). Elle comprend une coalition de cinq syndicats (Solidarité municipale, Synafonte, Syna-FPLG-STLMG).
C'EST 1,5 tonne d'eau minérale que le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a reçue jeudi 19 septembre.
Raymond Ndong Sima était à l'Université Omar-Bongo (UOB) où il a procédé à la remise des clés des chambres à la première vague d'étudiants retenus pour intégrer le campus, dix années après sa ferm
Le17 septembre dernier, le ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts, le Dr André Jacques Augand, a réuni au Palais des Sports de Petit-Paris les auteurs d’œuvres littéraires,
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Hervé Ndoume Essingone, s'est rendu hier au restaurant de l'université Omar-Bongo (UOB) dans la foulée de la rentrée académique 2024-2025.
