ELLES devront être efficaces, écologiques, bas carbone, durables, résilientes face aux changements climatiques. Elles devront par ailleurs résoudre les problèmes d'inondations, des eaux usées, de la pollution plastique en tenant compte des défis environnementaux. Entendu qu'à l'horizon 2030, le Grand Libreville verra sa population passer de 900 000 à 1 300 000 habitants. Il sera donc question d'offrir à ce flux d'individus un cadre de vie sain, agréable, dynamique et résilient. Aussi faut-il aux acteurs de la ville définir collectivement, dès maintenant, un modèle de développement des cités de demain, qui magnifiera aussi les atouts du pays. D'où un atelier sur les villes durables organisé le 19 avril dernier par la Façade maritime du champ triomphal (FMCT).
En partenariat avec les ministères de tutelle (Eaux et Forêts, Travaux publics, Urbanisme et Habitat) et bien d'autres partenaires. Les acteurs de la ville ont ainsi débattu autour de thématiques diverses : "Quel développement urbain durable au Gabon face aux enjeux climatiques ?", "Comment construire durablement au Gabon ?" Chacun allant de son expertise pour apporter des pistes de solutions pour la ville durable de demain. Pour Emmanuel Edane, administrateur du FMCT, la durabilité, c'est aussi développer des modèles adaptés à notre quotidien, à notre climat tropical, suivre une identité culturelle architecturale qui participera à notre stratégie bas carbone. D'où d'ailleurs un partenariat avec l'Ordre gabonais des architectes pour une collaboration qui sollicitera ses membres dans l'édification de la ville durable de demain.
Les défis sont donc énormes, comme l'ont reconnu le ministre des Travaux publics et ses collègues délégués aux Eaux et Forêts et à l'Urbanisme et l'Habitat. Mais en utilisant les technologies vertes, le Gabon pourrait y arriver. À la condition que les conclusions auxquelles sont parvenus les acteurs de la ville participent réellement à la construction et à la transformation des villes gabonaises en villes durables. Et qu'elles n'aillent pas meubler les tiroirs.
GMNN
Libreville/Gabon
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