Vers l'introduction des outils numériques dans la protection de la biodiversité

L'intensification des activités humaines et la croissance démographique entraînent de facto une augmentation du besoin en protéines, non sans oublier le braconnage (trafic d'ivoires, élimination des espèces protégées). Autant de préoccupations qui ont conduit les États, dont le Gabon, à mettre en place des mécanismes de surveillance des aires protégées et de préservation de la biodiversité (faune et flore).

Mais, il s'avère qu'au fil du temps, les méthodes traditionnelles de préservation semblent moins efficaces et insatisfaisantes. D'où la nécessité de réinventer un appareillage plus moderne, pouvant relever le défi logistique en introduisant des outils numériques et les appliquer efficacement sur le terrain. Ce qui permettra à terme, d'allier production et préservation des ressources naturelles, en vue d'une gestion-protection plus durable. Ceci par le renforcement de la connectivité entre les aires protégées dans le bassin du Congo.

C'est dans ce cadre qu'une session de présentation de ces outils numériques (gestion/protection) a été récemment organisée, à Libreville, à l'intention des acteurs directement impliqués dans la gestion/protection de la faune en forêt de production et en aires protégées au Gabon et au Cameroun. Organisés par l'association Nature +, Gembloux Agro-Bio (Université de Liège) et Éric Arnhem, Biologiste, ces échanges visaient à mettre en relief les enjeux stratégiques liés à la gestion/ protection de la faune dans les forêts de production dans le Bassin du Congo à l'aide des outils numériques.