Dans le cadre du projet : " Promotion d’un secteur de la justice responsable, efficace et inclusif au Gabon 2024-2026", le ministère de la Justice, garde des Sceaux, chargé des Droits humains, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), et l’appui du gouvernement japonais, organise depuis hier, à Libreville, pour prendre fin aujourd'hui, un atelier de réflexion et de cadrage stratégique sur l'archivage numérique et la digitalisation des actes judiciaires.
Sont réunis, les acteurs clés dudit secteur pour poser les jalons d’un système numérique intégré et sécurisé d’archivage des actes judiciaires. Histoire de mieux les traiter et de les rendre assez disponibles.
Pour eux, la digitalisation constitue une réponse stratégique pour renforcer la transparence et la fiabilité des procédures. Tout comme pour simplifier le travail des greffiers et des magistrats grâce à des outils modernes, tout en garantissant un accès rapide et sécurisé à l’information pour les citoyens.
"Pendant longtemps, l'absence d ' outils et de solutions numériques adaptés a généré des lenteurs préjudiciables aux justiciables, des risques de désorganisation ou de perte documentaire, une faible traçabilité des décisions de justice et, finalement, une érosion de la confiance citoyenne", a déclaré, en ouvrant ledit atelier, Paul- Marie Gondjout, ministre de la Communication, assurant l'intérim du ministre de la Justice.
Les participants (magistrats, greffiers, ingénieurs, spécialistes de la protection des données à caractère personnel, experts en cybersécurité et archivage numérique), entendent donc construire une vision commune et définir les fondations d’un système judiciaire numérique intégré, sécurisé et performant. Ensemble, ils y travaillent pour définir une vision commune et un cadre directeur pour la digitalisation.
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