Le recteur de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), Pr Bill Raphaël Bikanga, au cours de son allocution, a mis un accent particulier sur la conservation de l’image restaurée de l’USTM par le CTRI. La socialisation des étudiants est toute chose contraire à l’outrance observée dans le phénomène de bizutage à Mbaya. Tout étudiant auteur de bizutage encourt désormais des sanctions pénales et administratives, allant jusqu’à l’exclusion définitive.
"Quand on rentre aujourd’hui à l’USTM, on est frappé par la qualité des bâtiments. Mais derrière cette façade, il y a le bizutage qui a dégradé la vie de l’université. Pendant longtemps, les parents ont refusé d’envoyer leurs enfants à cause de ce phénomène. Je tenais à sensibiliser les anciens étudiants : l’acceptation d’un nouvel étudiant dans une enceinte universitaire ne passe pas forcément par le biais du bizutage. Il y a des années où ils sont allés de simples blague à des sévices corporels. Cette pratique d’un autre âge est illégale. Cultivez plutôt le vivre-ensemble. Je ne voudrais pas que l’on soit comptable de ce genre de faits à l’USTM", a-t-il martelé.