"Lorsqu'il s'est agi du programme d'aménagement des voiries de la commune d'Owendo, il allait de soi que la route reliant la Voie Express au CES de l'Excellence devait faire partie des voies prioritaires ; ceci par son importance sociale due à la présence de ce grand établissement scolaire fréquenté en turnover par près d'un millier d'élèves qui ont besoin d'y parvenir dans des conditions de circulation optimales", explique Jonas M. dans un post du lundi dernier sur Facebook.
Ce propos est venu ouvrir une brèche dans laquelle de nombreux élèves du CES de l'Excellence et les populations des alentours se sont engouffrés pour dénoncer la non-prise en compte par les pouvoirs publics de cette artère importante.
En effet, cette route qui n'a pas été intégrée dans les voies à aménager, est fortement dégradée dans toute sa longueur avec de larges crevasses en saison pluvieuse. Et même en saison sèche, l'emprunter relève du parcours du combattant pour les apprenants de cet établissement.
"En saison de pluies, nos parents sont contraints de laisser leurs véhicules à la gare ferroviaire et accompagner leurs jeunes enfants à pieds empruntant une passerelle haute de plusieurs dizaines de mètres et dangereusement rouillées à plusieurs endroits", écrit à son tour Josiane Farelle. Et d'ajouter : "En son état actuel, la route qui mène à notre collège ne peut permettre un accès rapide à une ambulance au cas où un élève avait un grave problème de santé. Sans doute que cela inquiète aussi au plus haut point l'administration de l'établissement."
"Nous ne savons pas ce que cela va donner si un élève tombait gravement malade pour faire venir une ambulance ici, ou un simple taxi…", relève un cadre du CES qui a requis l'anonymat.
Un autre élève relaie la préoccupation de la population riveraine si jamais un incendie se déclarait dans le quartier : "Comment feraient les sapeurs-pompiers pour intervenir, cette voie étant devenue un obstacle ?". Et cette route est stratégique à plus d'un titre.
En effet, elle sert aux usagers pour contourner les mouvements d'humeur des lycéens qui bloquent souvent la circulation. "Nous la prenons quand les lycéens bloquent la route principale pour sortir au niveau de l'Escap…", dit un riverain.
La non-réhabilitation de cette route suscite incompréhension et exaspération des élèves et de la population qui ne comprennent pas qu'un axe aussi essentiel soit ignoré par les autorités.
À qui la faute ? À la délégation spéciale d'Owendo qui devait susciter son intérêt auprès des instances supérieures ? Au ministère de l'Éducation nationale qui a le gros des troupes avec près de 1 000 élèves à sécuriser ?
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