En décidant de mettre sur pied une association, soit-elle apolitique, politique, à but non lucratif ou à caractère social, l’objectif est avant tout de rassembler des personnes engagées pour la même cause. Ce, pour réfléchir ensemble aux solutions concrètes pouvant contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations dans le besoin.
Mais ces derniers mois, et ce n’est pas près de finir, de nombreux jeunes, du cadre d’entreprise au chômeur, semblent avoir décidé de faire de la création de mouvements associatifs leur projet professionnel.
En effet, s’accrochant au prétexte de la prochaine élection présidentielle, qui verra la participation active des associations lors de la campagne électorale, la "New team", qui a remplacé la fameuse "Young team" dans les couloirs des grandes institutions du pays, en a fait une mode.
Ce qui peut être perçu comme un moyen de montrer à tous une capacité de rassembler pour la même cause, et remet au goût du jour des pratiques déjà décriées par le passé. Ce qui inquiète davantage, c’est cette volonté manifeste d’adosser ces associations au seul et unique visage du président de la République.
Or, lors de la survenue du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le 30 août 2023, l’un des messages clés était l’arrêt de l’usage abusif de l’image du chef de l’État par les mouvements associatifs et les partis politiques. La félicité promise devrait passer par le travail et l’effort, et non par l’opportunisme…
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