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Sur le Net

Transport urbain : quand les visites techniques ne signifient plus rien

Un centre agréé de visite technique à Libreville © DR

Il y a des sujets, un tantinet sensibles, qu'il vaut mieux éviter de traiter en ce moment. Mais cela n'a pas que de mauvais côtés, puisque cette épée de Damoclès oblige à se tourner vers des thèmes qui font difficilement l'actualité. Ainsi, en farfouillant sur internet, nous sommes tombés sur un vieil article rédigé en 2020 de Gabonreview sur les visites techniques de complaisance.

Selon ce média, et déjà à ce moment, "pour avoir récemment subi un accident qui aurait pu lui coûter la vie ainsi que celle des passagers de son taxi, à la suite d’une visite technique de complaisance " effectuée dans un établissement agréé par le ministère des Transports, le président du Syndicat des professionnels du transport urbain envisage de saisir la justice. Mais avant, il interpelle ce mercredi 17 juin les autorités sur le laxisme de certains centres de contrôle tech- nique de Libreville. "

Quatre ans après, rien n'a vraiment changé. S'il ne faut pas s'attarder sur le côté insolite de l'affaire, elle rappelle simplement que de nombreux taxis (bus comme berline) en circulation à Libreville, comme à l'intérieur du pays, mériteraient d'être envoyés à la fourrière. Vitre bloquée, poignée cassée, tôle rouillée, sièges fabriqués avec des matériaux de récupération, etc., monter à bord relève du supplice.

Mais cette situation a néanmoins un bon côté. Elle démontre que les visites techniques de complaisance continuent, que le
ministère des Transports s'en moque. Comme le fait qu'on se rende compte que seul compte l'argent que perçoivent les centres techniques et les impôts qu'ils reversent à l'État. La vie humaine semble être le cadet de leurs soucis.

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