La page du référendum définitivement tournée du côté du front des citoyens pour la transparence électorale (FCTE), Jean-Rémy Yama et les siens ont les regards désormais rivés sur les échéances électorales à venir. Ils entendent ainsi œuvrer à ce qu'elles soient "crédibles, libres et transparentes".
C'est ce qu'a laissé entendre l'ancienne figure de proue de la Conasysed au sortir de l'audience que le chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a accordée à certains partisans du "Non", jeudi dernier, au palais de la présidence de la République.
À l'entendre, une convergence de vues entre le numéro un gabonais et ses interlocuteurs semble s'être dégagée autour de la nécessité de consolider davantage la transparence électorale.
De fait, il s'est félicité de la révision annoncée du Code électoral à l'entame de la prochaine année. D'autant plus que, a-t-il souligné, celui-ci, comme l'a indiqué le président de la République dans son discours à la Nation, sera rédigé par un Comité institutionnel avant d'être soumis à l'approbation du Parlement. Toute chose qui, à ses yeux, participe d'une démarche inclusive et d'une volonté de réunir les fils et filles du pays autour de mêmes idéaux.
"Tous les acteurs politiques seront mis à contribution pour que nous ayons un très bon Code électoral. Et à ce sujet, je pense qu'il n'y aura plus de Oui ou de Non. Celui qui sera contre la transparence, cela voudra dire qu'il a un agenda caché. Nous allons tous ensemble tourner la page, en faisant en sorte que les lendemains électoraux soient apaisés en ne déplorant plus des émeutes, désordres ou morts d'hommes", a indiqué le sénateur de la Transition Yama.