Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, était, hier, l’hôte des populations de la province de l'Ogooué Maritime. Tout en disant comprendre leurs difficultés dues à la baisse du prix du baril de pétrole, il leur a garanti, de «relever le flambeau».
Port-Gentil, jadis frondeuse, s’est visiblement transformée. Comme pour dire que ce temps est révolu et que le soutien à la politique d’Ali Bongo Ondimba se conjugue désormais au présent. Le bain de foule d’une dizaine de minutes aura été le retour d’ascenseur d’une chaleur humain et d’une ferveur populaire indéniables. Partout où il est passé, avant l’ultime étape de cette tournée républicaine, les discours se sont voulus directs et sincères.
Dans un style qui lui est, depuis quelques temps, propre, il a fait sans langue de bois, pour délivrer son message aux habitants de cette contrée. Sans trahir ses engagements de maintenir la paix, développer le pays et surtout favoriser le partage, il est revenu sur son bilan à la tête de la maison Gabon. «Par votre mobilisation, vous venez d’administrer à mes adversaires un carton rouge», a-t-il annoncé. Avant d’estimer que "le temps des casseurs, des menteurs, des oiseaux de mauvaise augure est terminé". Non sans marteler que dans «nos traditions, nous n’insultons personne. Encore moins le pays». Il a insisté sur les valeurs de paix à sauvegarder. «Nous sommes en paix, nous le demeurerons», a-t-il déclaré avec force. Et de scander avec la foule : «Un Dieu, un peuple, un pays».
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