L'écrivain gabonais Marcel Nguiayo Effam a récemment présenté son roman "Musungu Cappuccino" lors d'un café littéraire organisé à Port-Gentil par la maison d'édition "Terre noire et Origin’s". Plus qu'une simple dédicace, l'événement a été l'occasion pour l'auteur et les organisateurs d'annoncer leur ambition commune : relancer les escales littéraires dans la capitale économique et créer une nouvelle dynamique pour encourager les jeunes talents à s'approprier l'écriture.

Après une décennie de fermeture, l'École nationale de développement durable d'Oyem (ENDR) s'apprête à rouvrir ses portes. Une étape décisive a été franchie ce dimanche avec l'organisation, dans tous les chefs-lieux de province, du concours d'entrée pour recruter 240 futurs techniciens. Cette initiative, pilotée par le gouvernement, vise à former une nouvelle génération de cadres pour relancer le secteur agricole et offrir des perspectives concrètes à la jeunesse gabonaise.

En déplacement dans la province de la Nyanga, le ministre des Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a répondu favorablement à l'appel de la communauté musulmane de Tchibanga. L'élu local et son épouse ont financé plusieurs actions concrètes, dont le règlement des factures d'eau et d'électricité des mosquées et la réhabilitation de la morgue de la grande mosquée.

À Bitam, dans le Ntem, le directeur général de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, conduit une délégation de techniciens pour évaluer sur le terrain le projet d’un guichet unique et d’un quai de transbordement destiné à renforcer le contrôle sanitaire des produits importés et à favoriser le développement économique des Trois-Frontières.

Lébamba reçoit quatre tracteurs HATTA 290 dans le cadre de la mécanisation agricole, un signe d’élan pour le secteur local. Cependant, l’absence d’outils accessoires, de mécaniciens et de tractoristes empêche leur mise en route, suscitant l’inquiétude des agriculteurs prêts à booster leur production.

Au cœur du Moyen-Ogooué, les commerçantes interurbaines dépendent principalement du transport fluvial pour approvisionner Port-Gentil. Face à l’insuffisance d’embarcations sur l’Ogooué, elles subissent de lourdes pertes de denrées et des coûts de transport qui explosent, appelant les autorités à agir pour sécuriser et fluidifier les échanges.

À Port-Gentil, la lutte de la mairie contre les commerçants indisciplinés n’a pas encore trouvé d’issue claire: les trottoirs restent occupés et les piétons menacés, malgré une opération nommée "Libérez les trottoirs" lancée par le nouveau directeur général de la délégation spéciale.

Dans le cadre de la lutte contre la diphtérie, le ministère de la Santé, avec le soutien de l’Unicef, organise à Oyem une formation CREC réunissant 80 jeunes relais communautaires et U-reporters issus des cinq départements de la Woleu-Ntem, afin de renforcer la communication des risques et l’engagement communautaire pour une riposte rapide et durable.

À Port-Gentil, l’association Ayendjina a célébré la Journée internationale de la paix lors d’une conférence-débat réunissant des femmes sur le thème « La quête de l’égalité des genres et l’autonomisation de la femme dans le monde ». Entre témoignages, réflexions sur l’autonomisation et interventions de professionnelles, l’événement a mis en lumière les défis et les avancées vers une société plus égalitaire.

Après des décennies d’abandon et d’isolement, l’axe Assock-Ngomo-Minvoul voit progresser les travaux d’aménagement menés par LRC, qui redonnent progressivement vie à une route stratégique de 120 kilomètres.

Le roman Les Soupirs d'une femme, premier opus de Chancia Geovinca Memée Mapaga, a été présenté à l’amphithéâtre de l’École nationale de commerce de Port-Gentil. À travers le destin de Pemba, femme brisée par un mariage déséquilibré, l’auteure explore avec délicatesse les silences conjugaux, les blessures invisibles et la reconstruction après des années de souffrance.

Medoumou-Centre voit émerger une nouvelle initiative locale avec l’installation du bureau de l’association Femmes mâtures, Biwolo bi binenga. Sous la présidence active de Japhette Laure Toung Ndong et la présidente d’honneur, Justine Ndong Biyogo, la journée a mêlé messe, rencontres et activités communautaires pour promouvoir l’unité féminine, l’ancrage rural et le retour à la terre, au service du développement local et de l’émancipation.