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Sommet Chine-Afrique : Le discours pragmatique du chef de l'État gabonais

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Lors de son discours, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a expliqué qu'au moment où la pandémie de Covid-19 touchait le continent en février dernier, les pays africains étaient déjà engagés dans la mise en œuvre de l’Agenda 2 063 de l’Union africaine qui comprend une douzaine de projets phares, dont l’initiative "Faire taire les armes" et la mise en place de la "Zone de libre-échange continentale africaine".

Le Covid-19 a marqué un frein à cette marche résolue vers l'intégration économique du continent. Président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale, le numéro un gabonais a rappelé les grands traits de la stratégie de riposte au niveau de la CEEAC. "Toutefois, la mobilisation des ressources pour atteindre ces objectifs, demeure un enjeu crucial", a-t-il précisé. Mais, a-t-il souligné, cette lutte nécessite des moyens colossaux. "Aussi voudrais-je saisir l’opportunité de ce Sommet extraordinaire pour renouveler notre appel à tous nos partenaires, notamment à la Chine, amie de toujours, qui apporte à tout moment une prompte réponse à nos sollicitations multiformes."

Puis, il a profité pour remercier le gouvernement chinois et la Fondation Jack Ma et Alibaba pour les dons d'équipements médicaux destinés à la lutte contre le Covid-19. Sans oublier le Premier ministre éthiopien et Ethiopian Airlines pour le convoyage desdits dons.

En cette année qui consacre le 20e anniversaire de la création du Forum sur la coopération sino-africaine, le présent sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité contre le Covid-19, a été l'occasion pour le président gabonais de demander plus d'efforts et de souplesse à la Chine. "Je pense notamment aux négociations avec les institutions financières internationales qui ont permis des allègements de dettes, au titre du fonds fiduciaire d’assistance et de riposte aux catastrophes, ou aux prêts à taux zéro ainsi qu’au moratoire sur la dette d’un an, qui donnent un léger répit à plusieurs de nos pays", a-t-il conclu.



I. M'B.



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